L’anxiété des chats !
Signes d’anxiété chez le chat
Si votre chat est anxieux, vous pouvez remarquer qu’il fait les cent pas ou qu’il est agité. Parfois, il se cache, il a moins d’appétit, il vocalise, il est hyper-vigilant, il tremble. Il salive souvent et se toilette excessivement.
Voici d’autres signes d’anxiété et de peur chez le chat, de légers à graves :
Anxiété légère chez le chat
- Éviter le contact visuel
- Déplacement du corps ou de la tête
- Il tient sa queue près de son corps
- Léger battement de queue
- Pupilles partiellement dilatées
Signes modérés d’anxiété du chat
- Oreilles partiellement tournées sur le côté
- Dilatation accrue des pupilles
- Augmentation de la fréquence respiratoire
- Regarder le stimulus
- Il tient sa queue serrée contre son corps
- Il s’accroupit et se penche vers l’extérieur.
Signes graves d’anxiété du chat
- Il essaie de s’échapper ou reste complètement figé sur place.
- Pupilles complètement dilatées
- Il tient ses oreilles en arrière
- Poils dressés
- Regard fixe
- Agressivité
Comment les vétérinaires déterminent-ils la cause de l’anxiété des chats ?
Votre vétérinaire voudra d’abord éliminer les autres affections qui pourraient contribuer au comportement de votre chat, comme la douleur ou une maladie de la thyroïde.
Il procédera à un examen physique complet, à des analyses de sang et d’urine. Des tests supplémentaires peuvent être recommandés en fonction des résultats de votre chat.
Un historique complet est essentiel pour établir un diagnostic, et toute vidéo du comportement est également utile. Elles fourniront des indices sur les stimuli et les situations qui provoquent l’anxiété de votre chat, si aucune cause médicale n’est trouvée.
Comment traiter l’anxiété chez les chats ?
Le traitement des troubles du comportement tels que l’anxiété des chats implique souvent une combinaison de gestion de l’environnement de votre chat, l’administration de suppléments ou de médicaments contre l’anxiété des chats, et une tentative de modification du comportement. Toute condition médicale sous-jacente doit également être traitée.
S’ils ne sont pas traités, ces troubles sont susceptibles de progresser. La plupart des traitements sont de longue durée, voire des années, en fonction du nombre et de l’intensité des symptômes et de l’ancienneté de la maladie. Le traitement minimum est en moyenne de quatre à six mois.